Les Corps des Champs Magnétiques
C’est au cœur de cet ancien pôle de convergence électrique que nous vous invitions pour la 4ème soirée de spectacle chorégraphique « Les Corps des Champs Magnétiques ». Cette nouvelle édition se proposait de mettre en lumière le Collectif Georges Lakhdar avec Farid Ayelem Rahmouni et le Collectif Nakama avec Saief Remmide.
Du cirque à la danse en passant par les arts de la rue, Le Consulat propose un plateau partagé et met à l’honneur des chorégraphes qui questionnent nos identités, nos sexualités et nos corps contraints.
Pensée et conçue comme un dialogue entre plusieurs artistes, chaque soirée vient mêler leurs visions respectives lors de performances co-créées, inédites et où le public est aussi partie prenante. Outre la présentation de leurs créations, les deux artistes évolueront donc ensemble et tisseront un récit commun dans le cours de la soirée.
À travers la répétition de mouvements, la concentration extrême, l’engagement total du corps ou encore la performance jusqu’à l’épuisement, les interprètes développent et maintiennent – chacun dans le style qui leur est propre – une tension entre deux pôles a priori opposés : l’abandon et la vigilance.
• PREMIÈRE PARTIE •
► Le Collectif Georges Lakhdar présente « Les vertiges de Georges », fruit de quatre mois de résidence au Consulat.
Avec pour objet le sort des corps contraints, Farid Ayelem Rahmouni présente ici une pièce originale et spectaculaire à la frontière entre danse aérienne et roue Cyr. Pour l’occasion, une méga structure plastique et métallique est installée au cœur du vaste volume, structure unique en son genre avec laquelle le performeur tente de prendre son envol. L’artiste met également en scène un système interactif qui va permettre aux spectateur·ice·s d’interagir instantanément avec lui via leurs smartphones, donnant ainsi accès à des données non visibles au plateau.
► Le Collectif Nakama présente « Dédale », solo chorégraphique de Saief Remmide.
Minos, roi de Crête, commande à Dédale la création d’un Labyrinthe terriblement complexe et destiné à emprisonner le Minotaure, monstre mi-homme mi-taureau. Pour le punir d’avoir aidé Thésée, le roi Minos enferme Dédale et son fils Icare dans sa propre création…
Dédale – astucieux et ingénieux artiste – crée des ailes faites de plumes et de cire pour retrouver leur liberté par les airs. Le lien perçu comme empêchement, astreinte ou obligation génère la possibilité d’ingénieuses échappées…
À travers ce solo, le danseur chorégraphe expérimente les contraintes qui conduisent (parfois) à prendre conscience de nos libertés. Lorsque celles-ci deviennent jeux, elles peuvent faire de nous d’astucieux affranchis.
• DEUXIÈME PARTIE •
Victor Baudin, moitié du duo Acalmie