CLIMAX FESTIVAL
Dans le cadre du Festival Climax, le Consulat Voltaire s’est associé pour la 9e édition à une éco-mobilisation de « l’écosystème Darwin », un lieu alternatif situé à Bordeaux.
À cette occasion, le Consulat Voltaire a diffusé en direct la tribune de Paul Watson, une des icônes les plus charismatiques et médiatiques de l’écologie moderne.
Un atelier “renverser la fnsea: méthode pour la révolution agroécologiste” fut organisé prônant un temps de partage d’expériences et d’engagements aux côtés des populations qui sont au front des injustices écologiques. Cet atelier a eu pour but d’accompagner la construction d’écosyndicats et de victoires pour une révolution agroécologiste.
Une visite de l’atelier fougère Woodwardia Orientalis, artiste d’un nouveau genre actuellement en résidence artistique au Consulat Voltaire, a été organisée dans le cadre du festival. La fougère explore des mélodies et des compositions musicales, grâce à un dispositif technique permettant de capter et transcoder ses signaux électriques en créations sonores et visuelles.
La démarche artistique est engagée : c’est un plaidoyer pour les Droits de la Nature, un courant qui interroge le caractère anthropocentré de notre société et reconnaît les écosystèmes comme sujets de droit. Entre Arts, Sciences, et Droits de la Nature, cette installation artistique propose une nouvelle forme de représentation politique du règne végétal, tout en divulguant un corpus de connaissances autour de l’intelligence du vivant.
Le projet est porté par l’association NatureRights et par l’artiste Priscilla Telmon de Petites Planètes. Iel s’appuie sur un Conseil Scientifique et sur les recherches scientifiques de Renault Rullman de NATURASOUNDS
Pour finir, une conférence gesticulée « Désenvoutement ou le néolibéralisme va-t-il mourir et comment faire pour que ça aille plus vite ? », du même titre que son livre, était organisée par Marie-Laure GUISLAIN de l’association Allumeuses.bzz. Elle y a décrit de façon ludique et accessible, à travers son vécu et l’histoire de luttes collectives, les rouages complexes de notre système capitaliste néoliberal, néocolonial et patriarcal afin d’essayer de s’en sortir et s’en désenvoûter. Elle a donné des pistes d’actions à travers ses danses, ses chants et ses récits de luttes collectives (des actions en justice contre Lafarge, Vinci, Bolloré, Samsung, Auchan, Bnp, Yves Rocher, Perenco…) qu’elle a menées pendant dix ans à Sherpa.
Aussi, depuis un épisode de « burn out militant » et « de trauma vicariant », Marie-Laure a étudié les facteurs qui ont mené des milliers de militant.e.s à l’épuisement et ont empêché les luttes de se pérenniser. Elle proposa alors de désenvoûter nos corps et nos organisations des injonctions néolibérales à la productivité ou au sens de l’urgence en nous invitant à cultiver des antidotes à la « culture du burn-out » pour remettre du soin à tous les niveaux et ainsi retrouver force et espoir.
